La perte de puissance d’une voiture se fait ressentir lorsque le véhicule, qui roule à une vitesse confortable, se met subitement à trembler. Généralement, plusieurs coups sur la pédale d’accélération suffisent à retrouver un rythme normal. Mais fréquemment, un peu plus tard dans la journée, le problème survient à nouveau… Le moteur peut parfois s’arrêter, ce qui peut vous placer dans une situation inconfortable. Ce phénomène de la « voiture qui broute » et perd de sa puissance peut avoir plusieurs origines. N’oubliez pas que l’avis d’un technicien d’un centre First Stop est le moyen le plus sûr pour déterminer la cause de votre souci mécanique. Nos professionnels sont parfaitement qualifiés pour identifier la panne et vous apporter la meilleure réponse.
La perte de puissance soudaine d’une voiture n’est pas facile à diagnostiquer. Plusieurs causes sont en effet susceptibles d’expliquer ce désagrément, et un examen minutieux est nécessaire pour établir le bon diagnostic.
Il est donc recommandé de faire appel à un technicien d’un centre First Stop, plutôt que de se lancer soi-même dans un examen de son propre véhicule.
Le problème est susceptible de se produire dans de multiples circonstances. En effet, la perte de puissance de la voiture peut intervenir à chaud, à froid, en côte… Il peut également être associé à un autre événement, par exemple lorsque la voiture cale et subit une perte de puissance.
C’est dans les années 1980 que l’injection a supplanté le carburateur. Les performances de la voiture ont été ainsi sensiblement améliorées alors que, parallèlement, la consommation de carburant a diminué. Le système d’injection ne fonctionne pas de manière uniforme. Au contraire, il s’adapte à chaque instant, en prenant en compte divers paramètres : la température extérieure, la puissance de l’accélération sur la pédale, le régime du moteur ou encore les conditions météorologiques. Sa mission ? Donner au moteur la quantité de carburant dont il a exactement besoin à l’instant T. Le carburant est projeté dans l’injecteur et en ressort pulvérisé en gouttelettes, selon la quantité désirée.
Le système d’injection peut malheureusement être encrassé. Cela peut venir de dépôts, de suie mais également d’éléments chimiques divers présents dans le carburant. L’ensemble de ces éléments, en s’accumulant, finissent par faire diminuer la pression du carburant qui est projeté dans le moteur. Celui-ci ne reçoit plus la quantité nécessaire à son bon fonctionnement. Dès lors, peuvent survenir une perte de puissance, un régime moteur saccadé, une consommation en augmentation… Enfin, d’un point de vue écologique, c’est une quantité plus importante de CO2 et de polluants qui sont rejetés dans l’atmosphère.
La perte de puissance d’une voiture diesel peut être liée à la vanne EGR (Exhaust Gaz Recirculation). Cette vanne a pour mission de réduire les émissions de gaz toxiques de façon significative (jusqu’à 35% environ). Sa présence est aujourd’hui obligatoire sur l’ensemble des véhicules diesel, pour être en conformité avec les normes anti-pollution européennes.
Lorsqu’un moteur diesel fonctionne à bas régime, des gaz d’échappement non brûlés sont rejetés à l’extérieur. Le but de la vanne EGR est de diriger une nouvelle fois ces gaz vers l’injection afin qu’ils y soient à nouveau brûlés et ne soient pas déversés dans l’atmosphère. Si son intérêt est immense d’un point de vue écologique, il comporte un inconvénient de taille : il encrasse le système d’injection, ce qui peut obstruer totalement la vanne EGR.
Si vous constatez de la fumée noire et une perte de puissance, il est possible que la vanne EGR soit encrassée. Rendez-vous dans un centre First Stop sans attendre, car cela peut abîmer certaines pièces du moteur et endommager le système d’admission. Des soucis qui s’avèrent souvent coûteux à réparer.
Parmi les nombreux filtres présents dans un véhicule, on trouve le filtre à particules (plus souvent surnommé FAP), qui a une importance cruciale. Comme son nom l’indique, son rôle est de filtrer les particules fines issues de la combustion des gaz qui, si elles sont rejetées dans l’atmosphère, peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la santé.
Le FAP se situe après le catalyseur : petit à petit, il réceptionne les suies produites par le moteur. Mais s’il est trop rempli, cela a des conséquences sur le bon fonctionnement du moteur. Le dispositif doit alors être régénéré pour que le filtre à particules puisse à nouveau mener à bien sa mission (on estime qu’un FAP fonctionnant de façon optimale filtre entre 95 et 99 % des particules).
On distingue deux types de régénération :
On estime que le filtre à particules s’encrasse d’autant plus facilement que le véhicule multiplie les petits déplacements. En effet, dans ce cas précis, le moteur ne dispose pas du temps nécessaire pour atteindre la température lui permettant de fonctionner de façon optimale. Ainsi, si le moteur s’étouffe, cale ou subit une perte de puissance, le FAP est possiblement en cause.
Le collecteur d’admission, également appelé répartiteur, est situé entre le filtre à air et la culasse du moteur. Son rôle dans le bon fonctionnement du véhicule est absolument essentiel, car il permet de répartir l’air entrant dans les cylindres pour que la combustion de carburant puisse se faire.
L’air qui entre dans le moteur peut se présenter sous deux formes distinctes : il est soit constitué de l’air extérieur, soit mélangé avec du gaz d’échappement dans le cas de la présence d’une vanne EGR.
Voici comment fonctionne le répartiteur : lorsque le moteur démarre, la vanne d’air s’ouvre. En fonction du système d’alimentation du carburant, plusieurs injections sont possibles (on distingue l’injection mono, multipoint et indirecte). Si le collecteur d’admission ne fonctionne pas bien, l’air n’est pas correctement réparti dans le moteur. Dès lors, celui-ci s’encrasse et le véhicule peut subir des pertes de puissance.
Les véhicules qui n’en sont pas équipés injectent uniquement de l’air provenant de l’extérieur. Le turbo, lui, va également utiliser les gaz d’échappement rejetés. Les bienfaits sont triples : la consommation de carburant est moindre, les émissions de particules diminuent et les performances du moteur sont améliorées. Si le turbocompresseur connaît des défaillances, c’est l’apport en air du bloc moteur qui se trouve altéré. Avec pour conséquence une perte de puissance notable.
Dans les faits, le turbocompresseur a une durée de vie limitée. Il arrive fréquemment que celle-ci ne dépasse pas les 150.000 kilomètres, ce qui peut malheureusement aboutir à une casse moteur. Néanmoins, il est possible d’adopter certains comportements afin de maximiser sa longévité. Un entretien régulier de la voiture est ainsi conseillé, avec notamment une vidange moteur à effectuer régulièrement. Pensez également à faire contrôler le niveau d’huile et à nettoyer le filtre à l’air. Autant de bonnes pratiques qui évitent des désagréments au niveau du turbo.
Une conduite adaptée permet enfin de ne pas dégrader le turbocompresseur, qui supporte mal les changements de température. Ainsi, après un long trajet sur l’autoroute, ne garez pas immédiatement votre véhicule : au contraire, mesurez votre allure sur les derniers kilomètres afin que le turbo ait le temps de se refroidir et ne subisse pas une variation trop brutale.
Pourquoi ma voiture perd de la puissance ? La réponse est peut-être à chercher du côté de l’électronique.
Dans ce cas également, mieux vaut s’en remettre au savoir-faire et à l’expertise d’un technicien First Stop. Ce dernier sait parfaitement déchiffrer les codes signalant le dysfonctionnement et il est compétent pour apporter la bonne réponse à un problème correctement identifié.
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